Nous avons passé une
bonne nuit à l’hôtel Villa Altura où nous resterons jusqu’à la fin du séjour.
Première visite de la journée : l’entreprise Antonio Carraro. C'est la marque numéro 1 de l'Italie en terme de « petits » tracteurs agricoles. C’est une entreprise familiale dont les deux frères ont commencé avec leur père en 1910 ; c'est une entreprise plus que centenaire. Ils ont sorti leur premier tracteur en 1955. Les deux fils se sont ensuite séparés en 1960 pour créer chacun leur entreprise.
Celle visitée fabrique des tracteurs compacts à quatre roues égales de 20 à 100 ch.
Leurs diverses modèles (à chenilles, articulés, « traditionnel ») couvrent
une large gamme d’usages comme l’agricole (vignes, vergers, horticulture, maraichage,…),
les espaces verts, les communes. Ceux ci sont beaucoup utilisés dans le bassin
méditerranéen, là où 60% des ventes sont effectuées.
Il y a 180 concessionnaires et 60 points de vente dans le monde.
L'usine à une superficie de 12 hectares dont 4 hectares de bâtiments couverts. Il
y a 60 personnes dans les bâtiment d'assemblage. Ils produisent 20 tracteurs
par jour, avec une production annuelle de 4000. L'usine fabrique 30% de ses
pièces ; les autres sont achetées à des fournisseurs. Les moteurs de ses
tracteurs sont des : Perkins, Kubota, VM, Yanhmar. Le secteur agricole
couvre 80% des tracteurs de l'entreprise, et 20% pour les autres secteurs. Le
centre de gravité de tous les tracteurs Carraro est très bas ce qui permet de
travailler sur des pentes jusqu’à 45 degrés : le tracteur glissera mais ne
se renversera pas !
Le chiffre d'affaires de l'entreprise est
de 76 000 000 €. Les employés travaillent de 7h30 à 16h30. Les principaux
concurrents de l'entreprise sont BCS et Gordonni. Le logo représente quatre
images qui sont quatre chevaux et la réversibilité comme le poste inversé des
tracteurs. Le magasin des pièces pour l'assemblage est informatisé.
Cette
visite était intéressante ; le type d'usine est nouveau pour nous et assez
impressionnant. On a trouvé que ces tracteurs étaient plus pratiques que les
tracteurs que nous utilisons pour certaines tâches mais restent chers pour les
puissances développées (76000 € pour le dernier modèle à 4 chenilles).
L'après-midi nous avons visité l'usine d'assemblage de Maschio Gaspardo. C'est une entreprise multinationale. Celle-ci dispose de 18 établissements en Italie, en Chine, en Roumanie ainsi qu'en Inde et 1800 employés. Maschio vend ses outils de travail du sol dans 100 pays différents. Toutes les pièces de rechanges pour le service après vente sont gérées dans cette usine. Le chiffre d'affaire de cette entreprise est de 150000€.
L'usine existe depuis 50 ans et a
commencé avec les deux frères Maschio. La première machine conçue était un
rotavator. L'usine conçoit et fabrique uniquement des outils de préparation du
sol. Le groupe fabrique aussi des semoirs (Gaspardo), des outils de récolte des
fourrages (Ferraboli) ainsi que des pulvérisateurs.
Sur cette usine, les outils du sol fabriqués sont des charrues, des rotavators, des cultivateurs, des déchaumeurs, des décompacteurs, des herses et des broyeurs. La superficie totale est de 13 000 m2 dont 8000 m2 de bâtiments couverts. L'usine dispose de 110 ouvriers dont 50 dans les bureaux et 60 dans l'usine.
L'entreprise dispose de panneaux photovoltaïques répartis sur 4500 m2 de bâtiments avec 2 000 000€ d’aide de financement pour ceux-ci.
Sur cette usine, les outils du sol fabriqués sont des charrues, des rotavators, des cultivateurs, des déchaumeurs, des décompacteurs, des herses et des broyeurs. La superficie totale est de 13 000 m2 dont 8000 m2 de bâtiments couverts. L'usine dispose de 110 ouvriers dont 50 dans les bureaux et 60 dans l'usine.
L'entreprise dispose de panneaux photovoltaïques répartis sur 4500 m2 de bâtiments avec 2 000 000€ d’aide de financement pour ceux-ci.
C’était une visite intéressante dans laquelle on a pu voir la chaîne de montage des machines ainsi que les différents types de celles-ci.
Ces outils sont de bonne qualités mais les responsables de l’usine regrettent que les gens d’Italie ne fassent pas assez confiance aux matériaux de leur pays… malheureusement.
Pour clôturer cette journée nous avons fait un tour dans la ville de Padoue où nous avons visité la Basilique St Antoine.
Ensuite nous nous sommes baladés dans les rues et sommes rentrés à l’hôtel fatigué de notre journée.
Timothée, Quentin, Hugo
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